Nous travaillons avec nos artisans depuis longtemps, et chaque année, nous les voyons fabriquer plusieurs de ces magnifiques plateaux de backgammon à l'effigie du monastère Gandzasar.
Nous avons demandé à nos artisans s'ils envisageaient de les vendre au grand public. Leur réponse a été simple : "Comment ?" Alors nous y voilà. Nous vous présentons le savoir-faire de nos meilleurs créateurs. C'est l'occasion pour vous de partager leur passion pour le jeu d'échecs et le travail de qualité.
Nous vous proposons un nombre limité de ces plateaux de backgammon en bois à l'effigie du monastère arménien Gandzasar. Nos créateurs ont déjà produit cinquante de ces pièces uniques en leur genre et ont accepté de produire un nombre supplémentaire de pièces en fonction de votre demande.
Permettez-nous d'insister sur ce point : Il s'agit de modèles en bois de grande qualité.
En tant que tel, l'échiquier fera en temps voulu ce que fait le bois de qualité : il acquerra une patine profonde et rayonnante et pourra présenter quelques signes mineurs de mouvement naturel (changement de couleur). Ce n'est pas un signe de défaut, mais un résultat naturel du bois lui-même. Chaque pièce de bois est différente. Même les planches d'un même arbre peuvent avoir un grain et une teinte différents ; une fois de plus, c'est le résultat de l'utilisation par nos artisans de véritables bois durs massifs par opposition à un matériau synthétique.
Soyez assuré que, s'il est manipulé avec soin et traité correctement, votre plateau de backgammon durera des générations.
Le monastère de Gandzasar est peut-être le monument architectural le plus important de l'Artsakh, qui a longtemps été un symbole de l'État arménien du Haut-Karabakh. Il est situé près du village de Vank dans la région de Martakert, au cœur de la province historique de Khachen en Artsakh. Le mot "Gandzasar" est traduit de l'arménien par "montagne au trésor" ("gandz" signifie trésor, et "sar" - montagne). Véritable trésor, le monastère de Gandzasar est "une perle et une encyclopédie de l'architecture médiévale arménienne".
La construction de Gandzasar a commencé en 1216 sous le patronage du prince arménien Khachensky. Mentionné pour la première fois au Xe siècle, du XIVe au XIXe siècle, Gandzasar a été la résidence d'évêques, et à ce jour, le monastère est toujours le centre religieux et culturel du pays.
Les habitants croient à la légende selon laquelle Gandzasar a été fondé sur le site du sanctuaire avec le crâne de Jean-Baptiste, qui a été apporté à Artsakh par le prince Asan-Jalal de Palestine. C'est pourquoi, en 1216, la cathédrale centrale en l'honneur de Hovhannes Mkrtich (Saint Jean-Baptiste) a été construite. Les reliques du saint sont enterrées sous l'autel de l'église. La cathédrale est magistralement décorée de bas-reliefs avec des images de la Crucifixion, d'Adam et Eve et de dizaines d'autres figures de pierre, dont des sculptures des rois de Khachen, tenant une maquette de la cathédrale au-dessus de leur tête, comme si elle était offerte à Dieu. D'après l'inscription sur le mur de la cathédrale, la construction a été achevée en 1236. Au total, jusqu'à 150 textes en pierre arméniens ont été trouvés sur les murs de la cathédrale. L'église de Saint-Jean-Baptiste est également connue pour son dôme unique à 16 rayons, illustré d'images bibliques. Le monastère possédait un riche dépôt de manuscrits, un séminaire, des fortifications construites au XIIIe siècle, une salle à manger et un bâtiment scolaire de deux étages.
Gandzasar était non seulement un centre spirituel mais aussi politique, ainsi que le lieu où le mouvement de lutte pour la liberté et l'indépendance a pris naissance. Le monastère de Gandzasar a joué un rôle important dans les luttes pour la liberté. Dès les XVIIe et XVIIIe siècles, le Catholicos de Gandzasar a soutenu les meliks (princes) du Karabakh dans leur lutte pour la libération. Au début du 18e siècle, les dirigeants du mouvement de libération de l'Artsakh et de Syunik étaient centrés autour du Catholicos de Yesai Khasan-Jalalyan, le descendant du grand Asan-Jalal. Dans le gavit de l'église, avec le Catholicos, Israël Ori a écrit sa célèbre lettre à l'empereur russe Pierre Ier, dans laquelle ils expriment leur désir de rejoindre la Russie. À cette époque, il y avait 300 églises actives dans l'Artsakh. Aujourd'hui, le Saint-Siège de Gandzasar est la résidence de l'archevêque de l'Artsakh
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