Nous travaillons avec nos artisans depuis longtemps, et chaque année, nous les voyons fabriquer plusieurs de ces magnifiques échiquiers grecs en laiton fabriqués à la main.
Nous avons demandé à nos artisans s'ils envisageaient de les vendre au grand public. Leur réponse a été simple : "Comment ?" Alors nous y voilà. Nous vous présentons le savoir-faire de nos meilleurs créateurs. C'est l'occasion pour vous de partager leur passion pour le jeu d'échecs et le travail de qualité.
Nous vous proposons un nombre limité de ces échiquiers grecs en laiton. Nos créateurs ont déjà produit cinquante de ces échiquiers uniques en leur genre et ont accepté de produire un nombre supplémentaire d'échiquiers en fonction de votre demande.
Permettez-nous d'insister sur ce point : Il s'agit de modèles en métal de grande qualité.
En tant que tel, l'échiquier fera en temps voulu ce que fait le métal de qualité : il acquerra une patine profonde et rayonnante et pourra présenter quelques signes mineurs de mouvement naturel (changement de couleur). Ce n'est pas un signe de défaut, mais un résultat naturel du laiton lui-même. Chaque pièce de laiton est différente. Même les planches d'un même arbre peuvent avoir un grain et une teinte différents ; une fois de plus, c'est le résultat de l'utilisation par nos artisans de véritables métaux durs massifs par opposition à un matériau synthétique.
Soyez assuré que, s'il est manipulé avec soin et traité correctement, votre échiquier durera des générations.
Après l'âge du cuivre (chalcolithique), l'âge du bronze est venu, suivi plus tard par l'âge du fer. Il n'y a pas eu d'"âge du laiton" car, pendant de nombreuses années, il n'était pas facile de fabriquer du laiton. Avant le XVIIIe siècle, le zinc ne pouvait pas être fabriqué car il fond à 420ºC et bout à environ 950ºC, soit une température inférieure à celle nécessaire pour réduire l'oxyde de zinc avec du charbon de bois. En l'absence de zinc natif, il était nécessaire de fabriquer du laiton en mélangeant du minerai de forge broyé (calamine) avec du cuivre et en chauffant le mélange dans un creuset. La chaleur était suffisante pour réduire le minerai à l'état métallique, mais pas pour faire fondre le cuivre. La vapeur du zinc imprégnait le cuivre pour former du laiton, qui pouvait ensuite être fondu pour donner un alliage uniforme.
Ce n'est qu'au cours du dernier millénaire que le laiton a été apprécié en tant qu'alliage d'ingénierie. Au départ, le bronze était plus facile à fabriquer en utilisant du cuivre et de l'étain natifs et était idéal pour la fabrication d'ustensiles. Les Égyptiens pré-dynastiques connaissaient très bien le cuivre et, dans les hiéroglyphes, le cuivre était représenté par le symbole ankh "C", également utilisé pour désigner la vie éternelle, une appréciation précoce de la rentabilité du cuivre et de ses alliages sur toute leur durée de vie. Alors que l'étain était facilement disponible pour la fabrication du bronze, le laiton était peu utilisé, sauf lorsque sa couleur dorée était requise. Les Grecs connaissaient le laiton sous le nom d'"oreichalcos", un cuivre brillant et blanc.
Plusieurs écrivains romains font référence au laiton en l'appelant "Aurichalum". Il était utilisé pour la production de pièces de sesterces et de nombreux Romains l'appréciaient également, notamment pour la fabrication de casques de couleur dorée. Ils utilisaient des qualités contenant de 11 à 28 % de zinc pour obtenir des couleurs décoratives pour tous les types de bijoux ornementaux. Pour les travaux les plus ornés, le métal devait être très ductile et la composition préférée était de 18 %, soit presque celle du métal à dorer 80/20 encore en vogue.
Comme mentionné, à l'époque médiévale, il n'y avait pas de source de zinc pur. Lorsque Swansea, dans le sud du Pays de Galles, était effectivement le centre de l'industrie mondiale du cuivre, le laiton était fabriqué en Grande-Bretagne à partir de la calamine trouvée dans les collines de Mendip, dans le Somerset. La Chine, l'Allemagne, les Pays-Bas et la Suède avaient des industries de fabrication du laiton dont la qualité était réputée. Le laiton était populaire pour les monuments d'église, de fines plaques étant posées sur les sols en pierre et portant des inscriptions commémoratives. Ces plaques contenaient généralement 23 à 29 % de zinc, souvent avec de petites quantités de plomb et d'étain également. Parfois, certaines étaient recyclées en étant retournées et recoupées.
L'un des principaux utilisateurs industriels du laiton était le commerce de la laine, dont dépendait la prospérité avant la révolution industrielle. À l'époque shakespearienne, une entreprise avait le monopole de la fabrication du fil de laiton en Angleterre. Cela a entraîné l'introduction en contrebande d'importantes quantités de fil en provenance du continent européen. Plus tard, le commerce des épingles est devenu très important, environ 15 à 20 % du zinc était habituellement accompagné de peu de plomb et d'étain pour permettre un travail à froid important. En raison de sa facilité de fabrication, de son usinage et de sa résistance à la corrosion, le laiton devint également l'alliage standard à partir duquel furent fabriqués tous les instruments de précision tels que les horloges, les montres et les aides à la navigation. L'invention du chronomètre par Harrison en 1761 dépendait de l'utilisation du laiton pour la fabrication d'un chronomètre précis qui lui a valu un prix de �20 000. Cette invention a permis d'éliminer une grande partie des approximations de la navigation maritime et de sauver de nombreuses vies. Il existe de nombreux exemples d'horloges des XVIIe et XVIIIe siècles encore en bon état de marche.
Avec l'arrivée de la révolution industrielle, la production de laiton est devenue encore plus importante. En 1738, William Champion a réussi à faire breveter la production de zinc par distillation de la calamine et du charbon de bois. Le laiton coulé était martelé pour fabriquer des plaques forgées dans une "batterie" alimentée par l'eau. Les tiges découpées dans la plaque étaient ensuite tirées à la main à travers des matrices pour fabriquer le stock vital nécessaire aux épingles pour l'industrie du tissage textile. Bien que les premiers laminoirs aient été installés au XVIIe siècle, ce n'est qu'au milieu du XIXe siècle que de puissants laminoirs ont généralement été introduits.
Les applications du laiton ont touché les domaines les plus divers, de l'armement à l'ornementation.
Il était surtout utilisé au XVe siècle pour la production d'instruments astronomiques, puis, avec l'apparition de la presse, le laiton a été une partie fondamentale du travail typographique.
Au milieu du XVIe siècle, en Europe, les vis et les écrous étaient élaborés principalement en laiton, cuivre et bronze, en outre le laiton était utilisé pour l'élaboration des engrenages des horloges, et enfin au XVIIe siècle il est utilisé dans le télescope optique en Hollande, dans l'horloge de pendule et pour la fabrication de couverts.
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