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Les échecs ont été un jeu qui a fait partie de notre vie en grandissant. Aussi loin que nous nous souvenions, nos parents aimaient jouer aux échecs avec leurs amis, tout en prenant un verre et en racontant des histoires.
Motivés par ces souvenirs, nous avons décidé de vous proposer un échiquier unique et de créer un ensemble de pièces en pierre (plus précisément en albâtre) qui rend hommage, mais qui ajoute aussi une nouvelle dimension à ce jeu classique emblématique.
C'est un voyage de plus de 12 mois qui nous a permis d'arriver au point où nous sommes prêts à créer les moules. Nous n'avons donc besoin que de votre soutien pour lancer la production !
Le processus d'élaboration des pièces d'échecs finales était aussi important pour nous que le résultat lui-même. De l'impression moderne en 3D à une approche old school de la fabrication de l'albâtre, nos conceptions ont lentement progressé jusqu'à un stade où nous nous associons maintenant à un artisan qui utilise une méthode de sculpture traditionnelle pour fabriquer notre échiquier et son jeu d'échecs complet qui nécessite pas moins de 15 étapes à effectuer.
En plus de l'élément ludique, nous voulions créer un échiquier qui n'aurait pas besoin d'être caché ou rangé lorsque vous ne jouez pas.
Bien au contraire. En fait, nous avons conçu l'échiquier et les pièces d'échecs jusque dans les moindres détails pour que vous soyez fier de l'arborer dans votre salon ou votre bureau.
Soyez assuré que presque toutes les personnes qui entrent dans la pièce s'arrêteront et seront en admiration devant l'ensemble.
Nous avons été impitoyables dans l'ingénierie de chaque pièce pour ajouter des détails complexes sur la pierre (albâtre), tout en veillant à ce qu'ils soient durables pour que vous n'ayez pas à vous soucier de les faire tomber. C'est pourquoi la recherche de bons artisans capables de créer une pièce de pierre de si bonne qualité a permis de réduire le champ des recherches à quelques-unes seulement qui disposaient de la technique nécessaire à la fabrication de notre échiquier en albâtre.
Outre l'aspect visuel, nous savons à quel point le toucher et le poids de chaque pièce sont importants. La surface lisse de la pierre et les détails complexes, combinés à une épaisseur appropriée, font de chaque pièce un objet d'art complètement unique.
Nous avons créé notre ensemble en pensant à toute la famille : aussi aux enfants ! Outre le fait que vous n'avez pas à vous inquiéter que vos enfants fassent tomber les pièces en pierre, car elles sont confectionnées à partir d'albâtre robuste.
Faire mordre la poussière au monde grec. Dans la première moitié du IIe siècle avant notre ère, Rome veut conquérir ce berceau du monde antique. Elle commence par la Macédoine. Celle-ci n’appartient plus au glorieux empire de l’époque du conquérant Alexandre le Grand, un siècle plus tôt, mais elle domine encore la civilisation hellénistique qui s’étend sur tout le pourtour européen de la mer Egée jusqu’à la mer Adriatique. Les Romains et les Macédoniens s’étaient déjà affrontés entre 214 à 205 avant notre ère, en pleine deuxième guerre punique, lorsque le roi Philippe V de Macédoine s’était allié à Carthage. En 200 avant J.-C., un deuxième conflit éclatait, Rome souhaitant calmer les visées expansionnistes du même Philippe V. Cette «deuxième guerre macédonienne» ne dura que trois ans et s’acheva par une victoire de Rome qui lui permit de «libérer» la Grèce antique, autrement dit d’y installer son autorité.
Mais ce n’est que vingt ans plus tard que Rome soumet définitivement le royaume des Antigonides, dynastie régnante de l’époque en Macédoine. En 179 av. J.-C., Philippe V est remplacé par son fils Persée de Macédoine. Ce monarque ambitieux et populaire veut restaurer l’influence macédonienne en Grèce, ce qui finit par provoquer l’intervention romaine. La «troisième guerre macédonienne» éclate en 172 av. J.-C. Les débuts sont laborieux pour les Romains qui cumulent les petites défaites.
C’est alors qu’intervient un homme providentiel : le consul Lucius Æmilius Paullus, appelé Paul-Emile. Membre de la gens Æmillia, une ancienne et puissante famille de patriciens (la classe supérieure des citoyens romains), il est le fils d’un autre Paul-Emile, mort cinquante ans plus tôt à la bataille de Cannes contre Hannibal. Il a déjà occupé plusieurs postes de magistrat, a été consul en 182 av. J.-C. et a combattu dans la péninsule ibérique autour de 190 av. J.-C. En 169 av. J.-C., ce fervent patriote imprégné de culture hellénistique, comme toute l’élite romaine, devient consul pour la seconde fois. A presque 60 ans, il s’apprête alors à connaître la gloire.
Sitôt réélu, Paullus traverse l’Adriatique pour reprendre en main le commandement militaire en Macédoine. Il rencontre les troupes de Persée dans la plaine de Pydna, au sud-ouest de Thessalonique, près de la mer Egée. Les hostilités s’engagent le 22 juin 168 av. J.-C., avec 40 000 hommes dans chaque camp et tournent vite à l’avantage de Paullus. La bataille de Pydna illustre la supériorité et la modernité des légions romaines organisées en manipules (des petites unités flexibles) sur le vieux système grec de la phalange qui obligent les soldats à combattre en bloc compact. Persée perd plus de 20 000 hommes et est fait prisonnier. C’est la fin de la dynastie des Antigonides qui avait donné six rois à la Macédoine. Le royaume balkanique est divisé en quatre républiques et la monarchie est abolie.
Avec la victoire de Pydna, les Romains ont franchi une étape importante dans la prise de contrôle de l’Orient. La province romaine de Macédoine est fondée en 146 av. J.-C. La même année, Rome met à sac Corinthe, ville symbole de la civilisation hellénistique. Le vieux Paullus, lui, n’a pas la victoire modeste. Sillonnant la Grèce après sa victoire, il fait ériger un monument à sa gloire, comme le rapporte le philosophe romain Plutarque dans ses Vies parallèles des hommes illustres : «Voyant à Delphes une grande colonne carrée de pierre blanche, sur laquelle on devait mettre la statue en or de Persée, [il] ordonna d’y mettre la sienne ; car il convenait que les vaincus cèdent la place aux vainqueurs.»
De retour à Rome, Paullus célèbre sa victoire trois jours durant, au cours d’un triomphe – une cérémonie à la gloire d’un général vainqueur – qui reste dans les annales de la cité. Le consul défile dans les rues, debout sur un char d’or et de pourpre devant lequel marchent le roi Persée et ses fils, enchaînés. Le fabuleux butin ramené de l’expédition est également exhibé au public... et réserve aux Romains une belle surprise. Dans une description très détaillée, Plutarque s’en fait l’écho : «On ajoute aux exploits de Paullus en Macédoine un service rendu à la masse des Romains qui le rendit très populaire : il versa au Trésor tant d’argent que le peuple n’eut plus d’impôts à payer jusqu’au temps [des consuls] Hirtius et Pansa [en 43 avant J.-C.].» Le général, poursuit Plutarque dans son hagiographie, se serait contenté, en bon chef désintéressé, de garder pour lui la bibliothèque du roi Persée...
L’épopée de Paullus prouve que l’impérialisme romain, dont les ressorts sont complexes (politiques, économiques, psychologiques, géostratégiques), est aussi une affaire de personnes. «[Sa] dynamique s’enracine souvent dans la compétition exacerbée qui anime les hommes politiques et les généraux romains», note l’historien Christophe Badel dans son Atlas de l’Empire romain (éd. Autrement, 2012). «Le Sénat [qui s’occupe en principe de la stratégie militaire] a plutôt tendance à modérer leurs appétits. » En signe de reconnaissance, le Sénat accorda à Paullus le surnom de Macedonicus. Le Macédonien.
À la différence du marbre, roche se formant à des kilomètres ou dizaines de kilomètres de profondeur et dont l'affleurement à la surface requiert l'exhumation et l'érosion d'une épaisse pile de roches, l’albâtre se forme en surface ou très proche de la surface sur des échelles de temps se comptant en dizaines d'années ou quelques siècles.
L’albâtre calcaire tend à remplir les grottes ou les excavations, transporté par les eaux qui s’infiltrent dans la terre en traversant des couches calcaires et ferrugineuses, en se chargeant de tout ce qu’elles peuvent dissoudre depuis leur départ de la surface du sol jusqu’au plafond des cavernes.
C'est un matériau proche du marbre et reconnu pour son prestige.
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